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Ces réponses ont pour la plupart été faites en collaboration avec le Dr LEDUC, titulaire du D.I.U « mouvements anormaux », et bénévole d’AMADYS.
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Je suis atteinte d'une crampe de l'écrivain. Suite à de mauvaises informations que j’ai eues par une personne de la caisse de retraite, je ne peux pas obtenir une retraite anticipée (il faut pour cela avoir 96 trimestres et avoir été reconnu comme travailleur handicapé pendant toute cette période). J’ai plus de 96 trimestres. Suite à de mauvais diagnostics, je n’ai pu être reconnue comme travailleur handicapé il y a quelques années seulement. A qui pourrais-je m’adresser pour être conseillée et espérer peut-être une dérogation ?
Réponse du Dr Leduc: Je viens de contacter cette patiente, éducatrice spécialisée qui est de plus en plus gênée pour une partie de son travail. Je lui ai conseillé d’essayer de contester (20 % de chances de succès). En cas d’échec, de demander une invalidité 1ère catégorie qui lui permettrait probablement de continuer à mi-temps la partie de son travail réalisable avec sa crampe. Enfin si celle-ci n’est pas accordée, il reste l’inaptitude à 60 ans.
En cas de refus de prise en charge et si les délais de recours sont, semble-t-il, largement dépassés, est-il néanmoins possible de faire quelque chose ?
En principe le délai de recours ne doit pas être dépassé. Si le patient a une excuse très valable, il peut toujours écrire à la commission de recours amiable avec peu de chances de succès. Si le retard incombe à la caisse (ou à la poste) les chances sont plus grandes et en cas de refus, il y a toujours le TASS (Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale).
Je suis adhérente d’Amadys depuis plusieurs années et souffre de dystonie cervicale et autres douleurs neurologiques depuis 2007. Je suis suivi par un médecin qui me fait des injections tous les trois mois. Le secrétariat de l’association m’a conseillé de vous contacter au vu des problèmes que je rencontre avec ma caisse de sécurité sociale. Je suis depuis deux ans en invalidité 2e catégorie, Or à la suite d’une visite chez le médecin-conseil de la CPAM, je reçois une lettre recommandée changeant mon statut en catégorie 1 à compter du 1er février. Mon état de santé est pourtant bien moins bon qu’il y a deux ans… Ce changement de catégorie me met en grande difficulté, et m’oblige à procéder à un recours auprès du tribunal de l'invalidité. Quel pourcentage de réussite dans ces procédures ? Complètement désemparée, je vous remercie de me conseiller.
Cette personne a des chances de gagner au TCI car on ne peut « descendre » une 2e catégorie en première qu’au vu d’une amélioration clinique, ce qui ne semble pas le cas de cette adhérente selon ses dires. Le fait que l’attribution initiale d’une C2 (cela se voit parfois) ait pu être un peu « généreuse » ne justifie pas la réduction en C1 qui ne doit intervenir désormais que devant une amélioration de l’état clinique. Cette dame va donc réclamer ses deux rapports d’invalidité établis par le médecin-conseil et voir le motif de cette « réduction ». Si toutefois, elle perd au TCI (mais c’est loin d’être certain) et que la C1 est maintenue, elle s’inscrira aux ASSEDIC et s’adressera à la MDPH pour un complément financier éventuel type AAH. Je lui ai, par ailleurs,conseillé de faire de la rééducation avec un kinésithérapeute de son secteur connaissant l’affection.