« Tous unis pour notre santé : 20 propositions pour améliorer la participation des usagers au système de santé »

« Tous unis pour notre santé : 20 propositions pour améliorer la participation des usagers au système de santé »

“Depuis plusieurs mois, France Assos Santé et ses associations membres ont travaillé à l’élaboration d’une plateforme de propositions destinées à enrichir les débats en cette année d’échéances électorales majeures . /…/ Ce travail collectif est à présent consolidé et présenté dans un document baptisé « Tous unis pour notre santé : 20 propositions pour améliorer la participation des usagers au système de santé ».

Les  propositions rassemblent des préoccupations communes à l’ensemble des associations. Elles s’adressent à un large public, des usagers eux-mêmes aux professionnels de santé et aux pouvoirs publics.

La santé est en effet l’affaire de tous, comme l’incarne la démocratie en santé que nous nous attachons à promouvoir chaque jour et tout particulièrement au cours de cette crise sanitaire sans précédent qui met notre système de santé sous tension et qui fragilise la cohésion de notre société.

Pour notre santé, nous avons malheureusement, au fil des années, perdu de vue l’essentiel : ce qui fait ciment dans notre société, les valeurs communes qui unissent les citoyens engagés pour leur santé :  Liberté, Egalité, Fraternité

La Liberté en santé ? Elle passe par une émancipation de chacun grâce à l’éducation à la santé

L’Egalité en santé ? Elle exige un accès enfin équitable et juste au système de santé

La Fraternité en santé ? Elle appelle un système de santé profondément humaniste et solidaire

Il est indispensable de réinvestir ces valeurs et d’unir les citoyens pour refonder ensemble le système de santé, fleuron de notre protection sociale, et permettre à chacun de devenir acteur de sa santé en :

  • Garantissant un accès équitable aux soins de qualité partout et pour tous
  • Favorisant la promotion de la santé et la prévention dès le plus jeune âge et tout au long de la vie

Soyons nombreux à faire résonner ces messages et ces propositions, pour qu’ils irriguent les orientations et les décisions de celles et ceux qui seront en responsabilité demain.

« Tous unis pour notre santé » se veut un laboratoire d’idées dont la pertinence ne s’évanouira pas au lendemain des élections présidentielles et législatives mais qui, au contraire, alimenteront nos travaux et nos feuilles de route pendant plusieurs années.”

Gérard Raymond – Président de France Assos Santé

Télécharger l’intégralité des propositions :

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Les nouveaux Forums régionaux de l’Alliance Maladies rares 2022

Les nouveaux Forums régionaux de l’Alliance Maladies rares 2022

Pour rendre plus visible le combat pour les maladies rares, L’Alliance Maladies Rares propose un nouveau format pour la tenue des journées régionales maladies rares. En 2022, les événements en régions seront organisés en deux journées.

L’une des deux journées sera exclusivement réservée aux professionnels de santé (médecins généralistes, pharmaciens, paramédicaux…) et des professionnels du secteur social et médico-social, afin de les sensibiliser aux maladies rares sur la base des témoignages des associations, et de répondre à leurs interrogations, en lien avec Maladies rares info services et Orphanet. L’autre journée sera dédiée aux associations de malades et à leurs familles, aux malades isolés et à ceux n’ayant pas de diagnostic.

12 forums maladies rares en région sont organisés afin de favoriser le débat sur la prise en charge des maladies rares, et d’entendre toujours davantage les besoins des malades et des familles. Ces forums permettront d’identifier les points d’améliorations du système de prise en charge actuel, et de contribuer ainsi à améliorer le parcours de vie des malades.

Informations et inscriptions sur : https://www.alliance-maladies-rares.org/actus/les-nouveaux-forums-regionaux-de-lalliance-maladies-rares-2022/

 

 

 

 

 

Dystonie de l’enfant, origine, spécificités, traitements

Dystonie de l’enfant, origine, spécificités, traitements

Texte du Dr Nathalie Dorison, Neuropédiatre, Hôpital Fondation de Rothschild et APHP, Paris

Qu’est-ce que la dystonie ?

La dystonie est à la fois un symptôme et le nom d’un groupe de maladies appelées dystonies. Le symptôme, ou la manifestation physique correspond à des contractions prolongées,  involontaires des muscles d’une ou de plusieurs parties du corps, entrainant souvent une torsion de cette partie du corps.
Le trouble est secondaire à un dysfonctionnement du système nerveux central.
La dystonie peut être accompagnée de tremblements faisant parfois penser aux tremblements observés habituellement chez les personnes âgées, ou de tremblements secs, irréguliers et saccadés. Le nombre d’enfants atteint de dystonie est actuellement inconnu, mais est sans doute sous-estimé.

Quelles en sont les causes ?

On distingue classiquement les dystonies primaires, et après secondaires

• Dans les dystonies « primaires », les examens radiologiques et biologiques sont normaux. L’origine est génétique, confirmée ou supposée ; elles peuvent être transmises par un ou les deux parents ou survenir uniquement chez l’enfant.

• Dans les dystonies secondaires l’imagerie cérébrale est anormale.

Les dystonies secondaires acquises fixées regroupent des maladies avec lésion cérébrale non évolutive (prématurité, manque d’oxygène, accident vasculaire, traumatisme…).
La Paralysie Cérébrale (PC), secondaire à une atteinte avant, au moment où après l’accouchement, reste la cause principale de dystonie de l’enfant.

Les dystonies secondaires évolutives sont liées à des maladies métaboliques et/ ou dégénératives ; la maladie et les lésions cérébrales vont s’aggraver progressivement.

Les dystonies dites « fonctionnelles » sont rares chez l’enfant et exceptionnelles avant dix ans. Ce diagnostic doit être porté avec grande prudence.

Les dystonies médicamenteuses peuvent survenir après la prise de certains médicaments, en particulier les neuroleptiques et les antiémétiques, mais sont très rares à l’âge pédiatrique. Elles sont souvent accidentelles et se résolvent spontanément à l’arrêt du traitement.

Les spécificités de la dystonie de l’enfant.

La dystonie de l’enfant débute souvent aux membres inférieurs avec une évolution ascendante et une tendance à la généralisation (atteinte de plusieurs parties du corps); les dystonies focales (localisées) sont rares, contrairement à l’adulte.

Les déformations orthopédiques liées à la croissance sont fréquentes et nécessitent un suivi spécialisé. Des aménagements scolaires sont généralement mis en place en cas de difficultés d’écriture et/ou de troubles d’apprentissages spécifiques liés au handicap moteur.

Pourquoi faire un bilan ?

Une IRM cérébrale est généralement nécessaire pour s’orienter entre dystonie acquise héritée ou secondaire, même en cas d’antécédent de naissance prématurée ou « difficile». Certains enfants peuvent en effet avoir une maladie génétique associée ou qui mime une dystonie « acquise » ; l’IRM ne montrera alors pas les images attendues et permettra de rétablir le diagnostic et éventuellement de modifier le traitement.
Une anesthésie générale est presque toujours nécessaire chez l’enfant dystonique car il ne faut pas bouger durant au moins trente minutes pour avoir des images de bonne qualité.
Il est important d’éliminer les rares causes de dystonie qui peuvent guérir ou se stabiliser avec un traitement médicamenteux ou un régime alimentaire spécifique.
Pour cela on peut être amené à proposer une ponction lombaire pour analyser le liquide céphalorachidien et des prélèvements sanguins et urinaires à certains enfants.
On peut les réaliser avec une anesthésie locale ou protoxyde d’azote« Meopa ».
Des examens génétiques peuvent permettre de confirmer un diagnostic de dystonie génétique mais les résultats ne sont pas disponibles avant de nombreux mois, le plus souvent, en raison des différentes étapes d’analyse et des contraintes techniques.

Quels traitements médicamenteux ?

Les traitements médicamenteux sont nombreux, les doses sont adaptées au poids de l’enfant et nécessitent donc d’être régulièrement réévaluées pour s’adapter à la croissance.
Les traitements visant à contrôler la douleur ne doivent pas être oubliés si nécessaires car ils améliorent la qualité de vie et permettent un sommeil réparateur, nécessaire aux apprentissages.

Les toxines botuliniques peuvent être un traitement d’appoint dans les dystonies généralisées pour injecter quelques zones particulièrement douloureuses ou qui déclenchent des accès dystoniques ou pour  assouplir certaines zones musculaires. Leur  effet est temporaire et il est souvent nécessaire de refaire les injections tous les trois à six mois.

Quels traitements non médicamenteux ?

La rééducation (kinésithérapie, psychomotricité, orthophonie, ergothérapie…) va lutter contre les conséquences immédiates mais aussi prévenir les conséquences à long terme de la dystonie sur un être en croissance. Les traitements non médicamenteux visant à améliorer la relaxation et la gestion du stress ou de la douleur peuvent être utilisés. Le suivi psychologique est souvent utile, pour l’enfant et ses proches.

Les traitements chirurgicaux

La stimulation cérébrale profonde est un  traitement de choix dans les dystonies généralisées, y compris chez l’enfant en bas âge. Les meilleurs résultats sont obtenus dans les dystonies génétiques, mais les douleurs et la fréquence d’accès dystoniques aigus peuvent être une indication dans les dystonies secondaires.
Certains traitements chirurgicaux peuvent être proposés dans des situations précises : pompe à Baclofène pour des enfants ayant une spasticité, chirurgie orthopédique si la dystonie occasionne des déformations articulaires en cours de croissance…

 

LA FICHE MEDICALE EST ICI : https://amadys.fr/fiche_medicale/la-dystonie-de-lenfant/
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2022, les maladies rares dans les priorités de la présidence française du Conseil de l’Union Européenne

L’annonce était attendue des associations de patients porteurs de maladies rares, à l’occasion de la présidence française du Conseil de l’Union Européenne, le 28 février 2022 (journée internationale des maladies rares), à Paris, se tiendra une conférence à laquelle les 27 Ministres de la Santé des États membres, ainsi que la Commissaire européenne à la Santé, Mme Stella Kyriakides seront invités à participer.

La conférence sera organisée autour d’une table ronde et de présentations au cours desquelles des Ministres de la Santé des États Membres ainsi que la Commission européenne seront invités à s’exprimer.

Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de Santé a précisé :”La France a souhaité organiser cette conférence de haut niveau Maladies Rares pour permettre d’échanger sur les réseaux européens de référence en intégrant les besoins médicaux et sociaux des patients ainsi que les enjeux autour des données de santé et de l’innovation.”

AMADYS, membre fondateur d’Alliance Maladies Rares, salue cet événement, notamment initié par Monsieur Philippe Berta, Député du Gard et Président de la Commission Maladies Rares à l’Assemblée Nationale.

 

 

 

 

Enquête :”Vivre avec une maladie, des troubles et/ou séquelles de façon chronique: une réflexion au quotidien”

Enquête :”Vivre avec une maladie, des troubles et/ou séquelles de façon chronique: une réflexion au quotidien”
AMADYS vous invite à participer à une enquête visant à mettre en lumière la richesse et la complexité des réflexions que vous avez pour vivre, vous aussi, au quotidien avec des troubles ou séquelles de façon chronique.
Ce questionnaire anonyme a été construit en collaboration avec des personnes vivant avec une maladie, des troubles, séquelles et/ou effets secondaires de façon chronique et/ou adhérents à ASFC/FAS.
Il entre dans le cadre d’une thèse en Sciences de l’éducation réalisée par Florence Moncorps, Doctorante, Sciences de l’éducation, Apprenance, Formation, Digital au Centre de recherche sur l’éducation et la formation, Université de Paris Nanterre.
AMADYS vous remercie par avance du temps que vous y accorderez.

 

 

 

Aidants, besoin de répit ? 17 fiches-repère élaborées pour vous

Aidants, besoin de répit ? 17 fiches-repère élaborées pour vous

Entre 8 et 11 millions de personnes en France aident régulièrement un ou plusieurs de leurs proches en situation de handicap, en perte d’autonomie en raison de l’âge ou atteints d’une maladie. Pour répondre à leur difficultés au quotidien, 17 nouvelles fiches-repère présentent les principales solutions de répit existant actuellement, qu’il s’agisse de dispositifs nationaux ou d’initiatives locales exemplaires.

Un groupe de travail piloté par la Direction générale de la cohésion sociale (Dgcs) a travaillé à l’élaboration de ces fiches-repère et veillera à leur mise à jour.

Il est constitué de représentants de :

  • L’association française des aidants ;
  • La fondation France répit ;
  • Le collectif Je t’aide ;
  • L’association France Alzheimer & Maladies apparentées ;
  • L’association APF France Handicap ;
  • L’Union nationale des Associations Familiales (Unaf) ;
  • La Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (Cnsa).

Téléchargez directement le guide :

Télécharger (PDF, 1.72Mo)

ou rendez vous sur handicap.gouv.fr

 

 

Loi du 15 novembre 2021 – amélioration du congé de présence parentale

Congé de présence parentale: la loi du 15 novembre 2021 améliore les conditions de la présence des parents auprès des enfants gravement malades

Le congé de présence parentale permet au salarié de s’occuper d’un enfant à charge dont l’état de santé nécessite une présence soutenue et des soins contraignants. Le salarié bénéficie d’une réserve de jours de congés, qu’il utilise en fonction de ses besoins.

La loi du 15 novembre 2021 améliore l’aide aux parents d’enfants gravement malades. Elle ouvre la possibilité de doubler le congé de présence parentale (CPP) et l’allocation journalière de présence parentale (AJPP).

La loi ouvre la possibilité de renouveler, une fois au titre de la même maladie de l’enfant, la durée maximale du CPP et de l’AJPP, avant la fin de la troisième année suivant l’ouverture des droits.

Source: Vie-publique.fr (site gratuit d’information qui donne des clés pour comprendre les politiques publiques et les grands débats qui animent la société. Le site est réalisé par la DILA (Direction de l’information légale et administrative), rattachée aux services du Premier ministre).

Pour en savoir plus:

Le congé de Présence Parentale pour les salariés du secteur privé (conditions, durée…): https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1631

Le Congé de Présence Parentale dans la Fonction Publique : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F565

L’Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP): https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15132

 

 

Lancement de la plateforme “Dystonia Physio Exercise Hub”

Lancement de la plateforme “Dystonia Physio Exercise Hub”
Début novembre, la plateforme “Dystonia Physio Hub” a été lancée en Suède. Issu de la collaboration entre Dystonia Europe et la physiothérapeute Johanna Blom, du département de neurologie de l’hôpital de Malmö, en Suède, ce projet a été subventionné par la Boston Scientific Foundation Europe.
La plateforme est un outil destiné aux kinésithérapeutes, sur laquelle ils peuvent élaborer un programme de formation personnalisé pour leurs patients atteints de dystonie cervicale.
Le patient reçoit ses identifiants de connexion par son kinésithérapeute et accède ainsi, en ligne, à un programme élaboré à son intention.
La plateforme n’est pour le moment accessible qu’en suédois, en 2022, elle le sera en anglais et Dystonia Europe souhaite qu’elle puisse l’être par la suite dans d’autres langues.
Accédez à la plateforme en suivant le lien ci-après:

 

 

 

Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées 2021 – 25ème édition

Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées 2021 – 25ème édition

La Semaine pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH) est l’occasion de continuer à faire changer le regard pour permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder à l’emploi. L’édition 2021 de la SEEPH se déroulera du lundi 15 au dimanche 21 novembre 2021.

Les personnes atteintes de dystonie sont également concernées, réorientation professionnelle, recherche d’emploi, impact sur la vie professionnelle.

Comme pour les éditions précédentes, LADAPT, l’Agefiph et le FIPHFP sont co-organisateurs de la SEEPH et proposent des rendez-vous partout en France : Forum emploi, Jobdating©, Handicafé©, sensibilisation dans l’espace public, en entreprise

Informations disponibles sur le site du Ministère du Travail, de l’emploi et de l’Insertion, cliquez sur le lien ci-après:

semaine-europeenne-pour-l-emploi-des-personnes-handicapees-et-duoday-2021